Santé métabolique

Compte tenu du faible apport calorique des Pamplemousses de Floride, de leur richesse en vitamine C et de leur teneur en sucre naturel, les Pamplemousses de Floride se situent dans la moyenne basse de la teneur en sucre des fruits.

Le Pamplemousse frais de Floride et le jus de Pamplemousse de Floride ne contiennent pas de sucres ajoutés, mais uniquement les sucres naturels du fruit. Des études montrent que la consommation de pamplemousse ou de jus de pamplemousse n’a pas d’effets négatifs sur la glycémie à jeun ou la résistance à l’insuline.1-5

Le syndrome métabolique est un groupe de facteurs de risque qui peuvent augmenter le risque de maladie cardiaque, de diabète et d’autres problèmes de santé. Ces facteurs de risque comprennent l’obésité abdominale, des taux de triglycérides et de cholestérol malsains, une glycémie élevée et une hypertension artérielle. Une activité physique régulière et un régime alimentaire contenant des aliments riches en nutriments sont des facteurs importants pour rester en bonne santé. L’ajout de pamplemousse ou de jus de pamplemousse au régime alimentaire peut être bénéfique pour les personnes atteintes du syndrome métabolique.2

Avec le temps, les conditions du syndrome métabolique peuvent conduire au diabète, une maladie résultant de l’incapacité du corps à produire ou à utiliser l’insuline. Des études n’ont rapporté aucune association négative entre la consommation de pamplemousse ou de jus d’agrumes et les résultats liés au diabète.6,7


LE SAVIEZ-VOUS?

120 g de pamplemousse rose ou blanc frais contiennent seulement 40 calories.


Informations nutritionnelles détaillées

Glycémie et sensibilité à l’insuline

Le glucose est un sucre sanguin qui fournit de l’énergie à toutes les cellules de l’organisme. L’insuline est une hormone produite par le pancréas qui contribue à réduire la glycémie car elle aide à transporter le glucose à l’intérieur des cellules pour le convertir en énergie. Chez un individu en bonne santé, les cellules sont “sensibles à l’insuline”, ce qui signifie qu’elles répondent facilement à de petites quantités d’insuline pour éliminer efficacement le glucose du sang. Lorsque les cellules deviennent moins sensibles à l’insuline, la glycémie augmente, ce qui peut conduire à un diagnostic de prédiabète ou de diabète et aux complications qui en découlent.

Des études cliniques évaluant l’impact du pamplemousse sur la glycémie à jeun ou les taux d’insuline n’ont révélé aucun effet significatif ou négatif.1-3,5 Dans une analyse des participants à l’enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) entre 2003 et 2008 aux États-Unis, la glycémie à jeun ou les taux d’insuline à jeun n’étaient pas significativement différents entre les consommateurs de pamplemousse (toute forme de pamplemousse) et les non-consommateurs.4

Dans une étude portant sur 85 adultes obèses, la consommation de pamplemousse ou de jus de pamplemousse avant les repas pendant 12 semaines n’a pas eu d’incidence sur la glycémie à jeun, l’insuline à jeun et l’indice HOMA-IR (une mesure de la sensibilité à l’insuline).3

Syndrome métabolique

Dans une analyse de 2 774 adultes de la cohorte CARDIA (Coronary Artery Risk Development in Young Adults) aux États-Unis, la consommation de jus de fruits, comme le jus de pamplemousse, n’a pas été associée à un risque accru de syndrome métabolique.9

La consommation de ½ pamplemousse frais ou pressé 3 fois par jour pendant 12 semaines n’a pas eu d’effet sur la glycémie à jeun ou l’insuline chez les adultes.2 Cependant, dans l’analyse d’un sous-ensemble de participants à l’étude qui étaient obèses et souffraient du syndrome métabolique, on a constaté une baisse plus importante des taux d’insuline sur 2 heures dans les groupes d’intervention au pamplemousse par rapport au groupe placebo, ce qui suggère que le pamplemousse peut être un apport alimentaire bénéfique pour les personnes souffrant de maladies métaboliques.

Diabète

Plusieurs études n’ont montré aucune association entre la consommation de jus de pamplemousse, de jus d’agrumes ou de jus de fruits et les résultats liés au diabète :

  • Des études n’ont trouvé aucune association entre la consommation de jus de pamplemousse ou de jus d’orange et l’incidence du diabète chez les femmes afro-américaines vivant aux États-Unis, un groupe qui présente un risque plus élevé de diabète de type 2.6
  • Une méta-analyse combinant 12 essais contrôlés chez des adultes souffrant de divers problèmes de santé tels que le surpoids/l’obésité, le syndrome métabolique ou l’hypertension, a conclu que la consommation de jus de fruits n’avait pas d’effet significatif sur la glycémie à jeun et l’insuline.10
  • Une méta-analyse de quatre études prospectives a conclu que la consommation de jus de fruits n’était pas associée au risque de développer un diabète de type 2 chez les adultes.11
  • Aucune association n’a été trouvée entre la consommation de jus de fruits et le risque de diabète chez les femmes américaines12, les femmes françaises13, les hommes américains14, les hommes finlandais15, les adultes japonais16, les adultes britanniques17 et les adultes européens18 
  • Une vaste étude portant sur des femmes ménopausées n’a révélé aucune association entre la consommation de jus d’agrumes et le risque de diabète, même à des niveaux de consommation élevés. En outre, la consommation de jus de fruits n’était pas liée au risque de diabète.7
  • Une plus grande consommation de jus de fruits par les femmes avant la grossesse n’est pas liée à un risque accru de diabète gestationnel.19
  • Une plus grande consommation de jus de fruits n’est pas associée à un risque accru de développer des anticorps contre l’insuline ou un diabète de type 1 chez les enfants.20
  • La consommation de jus de fruits n’est pas associée à la glycémie ou à l’insuline à jeun et/ou à l’indice HOMA-IR dans deux études distinctes menées auprès d’adultes en bonne santé.9,21
  • Une revue systématique d’essais contrôlés randomisés a montré que le jus de fruits à 100% n’avait aucun effet sur la glycémie à jeun ou l’insuline, la sensibilité à l’insuline (HOMA-IR) ou l’hémoglobine A1C.22
  • Une méta-analyse a montré qu’il n’y avait aucune preuve que les jus de fruits avaient des effets négatifs sur la glycémie à jeun ou l’insuline et qu’ils n’étaient pas différents de l’eau en ce qui concerne ces variables. La consommation de jus pur n’augmente pas le risque de diabète.23